émaillé, ée
part. passé. (é-ma-llée, llée, ll mouillées, et non é-ma-yé)
- 1Garni d'émail. Une bague émaillée.
Le chancelier de l'ordre n'a de différence des grands officiers laïques que de n'avoir point le collier d'or massif émaillé
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] - 2Qui présente un aspect comparable à l'émail. Des prairies émaillées de fleurs.
Telle, tous les matins, l'aurore Sur le sein émaillé de Flore Verse la rosée et le jour
. [Corneille, La toison d'or]À peine ces préparatifs [du printemps] sont-ils achevés, qu'on voit paraître les légions émaillées [les poissons voyageurs]
. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]Fig.
Pour ce qui regarde les différentes beautés du style, sur lesquelles vous me consultez, je vois que vous aimez, comme jeune et galant, celles qui donnent le plus dans la vue, et je vous avoue que votre langage me paraît trop émaillé
. [Méré, Oeuvres posth. t. II, p. 2]Cet ouvrage est émaillé de tours fins et de réflexions délicates
. Mém. de Trév. dans DESFONTAINES]
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